13 mai 2013

Pourquoi apprend-on l’histoire à l’école ?

Le Gouverneur Mouigni Baraka accumule les erreurs
Malheureusement, l’histoire de notre propre pays ne nous a pas été suffisamment enseignée à l’école. Le bon sens veut cependant que l’on cherche à  s’en approprier à travers les bibliothèques ambulants encore en vie actuellement ou consulter les quelques éditions qui y font référence dans les différentes librairies si l’on veut exercer les plus hautes fonctions de l’Etat. 

Les comoriens de NGAZIDJA, s’attendaient à l’instauration des communes au cours de cette année 2013. Ils espéraient procéder à des élections municipales afin de désigner leurs premiers administrateurs. C’était sans compter sur la mauvaise volonté du Gouverneur Mouigni BARAKA. Lui, a choisi d’imposer par délégations spéciales les Maires et adjoints  aux Maires. Par la même procédure il a décidé, par affinité politique d’installer les Hôtels des communes à des emplacements selon ses convenances. 

Procéder à des élections municipales aurait été la solution alternative devant éviter les altercations que nous vivons actuellement et celles qui sont en filigrane. Désigner un Maire par une voie autre que celle des urnes, décider de l’emplacement des hôtels de villes  autrement que par voie démocratique ne pouvait qu’amener à des affrontements. Aussi, nous savons tous que notre orgueil vis-à-vis du voisin a toujours été le point d’achoppement, motif des différentes guerres dans l’histoire. Ces guerres fratricides ont longtemps opposé nos ancêtres, des années durant, depuis les temps des ‘’Bedja’’.
Ainsi, l’installation de délégations spéciales  des mairies et  les  problèmes s’y afférents par le Gouverneur Mouigni Baraka est une erreur politique pour ne pas dire une preuve d’incompétence. Cela amène aujourd’hui des affrontements physiques, politiques et économiques en Grande Comore, nous n’en avions pas besoin : depuis la mise en place de la procédure, les  communautés  s’entre-tuent (Deux jeunes hommes sont poignardés, un d’eux se trouve actuellement entre la vie et la mort), des maisons sont incendiées d’autres détruites y compris des institutions nationales comme les guichets de proximité de la  Société Nationale des Postes et Services Financiers (SNPSF). Quels dommages.

Aussi, personne ne renie les apports du programme de coopération décentralisée (PCD).  Toutefois, ce projet, à travers son volet « Développement local » n’a pas tenu compte des réalités comoriennes, de la sociologie comorienne et surtout de notre histoire. Le volet développement local du PCD, devait progressivement se matérialiser à travers des nouvelles échelles administratives et politiques en intégrant les communes, les régions, ... etc. Les autorités qui ont donné cette orientation, accompagnés des experts du PCD ont omis volontairement d’effectuer un découpage en intégrant d’abord la plus petite entité de la commune c’est à dire le village, or sans cette petite entité, la commune ne peut être constituée. Ils ont privilégié – peut-être à raison – un découpage en privilégiant des groupements d’intérêts économiques et en omettant ou en minimisant les considérations sociologiques. Doit-on rappeler qu’avant de construire les moudiriyas, le Président Ali Soilih avait commencé à structurer les villages à travers les comités, les « IKAWO SHA MDJI » ou le projet « DUKA LA MDJI » etc…. Donc le village était structuré et administré. Et cela a contribué à calmer les rivalités des uns et des autres dans nos villages.
Il faut prendre conscience que l’histoire de la population de notre pays est  faite des rivalités (des conflits, de bataille de guerre fratricides) entre villes et villages, entre villages voisins entre régions, … . Chacune de ces structures s’est toujours considérée comme étant le centre d’intérêt par rapport à ses voisins.  Octroyer une importance particulière à un village plutôt qu’à un autre sans le consentement de tous, amènera indiscutablement à des problèmes tôt ou tard puisque nous ne pansons jamais nos blessures. Cela nous renvoie à la célèbre formule : TSI SWAMIHI SHA NDJA DIWAZA. Ce qui veut dire textuellement, à la moindre occasion je me vengerai.
Comment va-t-on asseoir pour le long terme sur le même banc, Hantsindzi – Chezani, Mdé – Vouvouni, Tsidjé – Salimani, Hetsa – Singani, aujourd’hui Mdjoiezi – Singani ou encore Sambankuni et Wellah avec Dzahani2, etc….. C’est un travail de longue haleine qui doit être entamé. On ne peut pas apaiser ces rivalités et ces relations difficiles par un simple décret.

C’est la raison pour laquelle, au titre du président du Club de Réflexion ULEZI, je propose plutôt d’instaurer des communautés de communes par la voie démocratique, en s’inspirant des moudiriyas d’Ali Soilih. Chaque commune (ici, je désigne le mot commune l’entité village) est autonome et gère ses propres affaires et ces communes se rejoignent à travers une structure beaucoup grande, qu’on désignerait la communauté des Communes.
Cette structure gérerait les affaires du département.
                                                                                      
  HAZI – HAKI - MAYENDELEYO

                                                                                                                           

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