Pourquoi AZALI ne serait-il pas le candidat tant recherché
de l’Organisation Internationale de la Francophonie ?
Si j’étais Conseiller du Président de l’Union des Comores, j’aurais
demandé à ce dernier d’aller parler à l’oreille de François Hollande au mois de Juillet
prochain de la candidature du Colonel. Boléro n’y a-t-il pas pensé ? Bien sûr, cela devrait être fait, avec le consentement de
l’intéressé et le lobbying nécessaire préalable à une telle démarche devrait
être réalisé dans les formes. Réussir un
tel exploit aurait été pour notre pays un premier pas pour entrer dans l’univers des grands.
Azali n’est-il pas le mouton à 5 pattes qui pourrait faire
concession face à l’intense remue-méninges qui a lieu en
ces moments à Paris pour succéder au Secrétaire Général Abdou Diouf. Nous
savons que les deux candidats déclarés, le Mauricien Jean Claude de l’Estrac et
le Congolais Henri Lopes ne font pas l’unanimité. Pierre Buyoya n’a pas l’aval
des canadiens et des suisses. La candidature de Sleiman, le Libanais n’a pas
non plus l’unanimité et la Canadienne Michaëlle Jean est jugée « pas assez
solide ». Aucun autre nom qui circule ne fait consensus. Et pourtant la succession du Sénégalais Abdou Diouf doit
être bouclée d’ici à la fin novembre date du sommet du Dakar. « On connait
le profil, confie un diplomate : un ancien président africain au parcours
honorable, plus jeune que le sortant. Mais l’oiseau rare, on ne l’a
pas… ». Azali peut toujours se prévaloir d’avoir instauré la
pseudo-démocratie dans laquelle nous sommes, nous comoriens. On peut toujours
lui reprocher d’avoir pris le pouvoir par les armes, certes. Mais, n’a-t-il pas
été élu en 2002 « démocratiquement » après avoir instauré la
tournante en 2001 ?
En somme, si les Présidents Ikililou et Azali pourraient
réussir un tel exploit, les Comores auraient gagné un peu en notoriété en matière
de relations internationales. Et… entre nous, ça serait un candidat en moins
aux présidentielles de 2016.
Soyons constructifs !
Saïd
Hamidou ALLAOUI