En
effet, toute estimation confondue, quelque soit l’institution (Union
européenne, FMI, Banque mondiale, Banque de France, l’INSEE ou même le
ministère français de l’économie, etc…), aucune prévision de la croissance
n’atteint les 1,9 %, seuil au-delà duquel l’économie française pourrait
réduire de la même élasticité le taux de chômage. Le ministre de
l'Economie et des Finances Pierre Moscovici, dans ses prévisions les plus optimistes
table sur une croissance économique de +0,1% en 2013. Il prévoit une
embellie les deux années à venir : 1,2% de croissance en 2014 et 2% en 2015.
Or,
la loi d’Okun établit une relation entre le taux de croissance (PIB) et la
variation du taux de chômage. Elle stipule, qu’en France, il faut que la
croissance du PIB soit supérieure à +1,9 % pour que le chômage baisse de
manière durable. Nous sommes loin du compte. CQFD.
Saïd Hamidou ALLAOUI
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