18 août 2012

Lettre au Haut-commissaire chargé de la Diaspora

Objet : Lettre ouverte  
                                                                  

Monsieur le Haut-commissaire,

Bientôt 100 jours depuis que vous êtes nommé à la tête du commissariat chargé de la Diaspora par le Président de la République, sur proposition du Mr Mohamed Bakri Ben Abdoulfatah Charif, Ministre des Relations extérieures. La diaspora comorienne de France en général et de Rhône Alpes en particulier est impatiente de connaître les mesures que vous allez prendre en leur faveur. Aucune action, ne serait-ce que symbolique, n'a été encore inscrite à votre actif. Doit-on attendre la fin du quinquennat pour faire la Bilan ? Non, la diaspora est impatiente.

En tant que Coordinateur régional de la Diascom Rhône alpes et aussi en tant que Secrétaire général de la Fondation des Etudiants Comoriens à l'étranger (FEC), je  vous demande de bien vouloir indiquer à vos compatriotes de l'étranger votre feuille de route. 
Que pensez vous d'aller à la rencontre des comoriens de l'étranger  pour recueillir leurs doléances spécifiques, selon leurs pays d'accueil, Que pensez vous de partir en négociation avec les différentes autorités des pays hôtes qui accueillent les étudiants comoriens éparpillés dans le monde entier pour tenter de leur obtenir les facilités d'accueil notamment en matière de visa et de renouvellement de séjour, des facilités de logement, de restaurant universitaire, de la gratuité des inscriptions dans les différentes universités ?
Je vous demande donc Monsieur le Haut-commissaire de bien vouloir préciser votre position sur ces différents points et sur d'autres sujets qui préoccupent tant la diaspora comorienne de France en particulier et tous les comoriens du monde entier en général. Que dire des droits de trafic accordés aux différents hommes d'affaires par les autorités du ministère des transports et qui viennent mettre en difficultés financières, et parfois dans une insécurité totale, vos compatriotes chaque été ?

Monsieur le Haut-commissaire, au vu de votre engagement et de votre implication à nos côtés, je m'étonne de votre silence sur le problème auquel la diaspora est confrontée toutes les années, celui du transport aérien. Je ne vous ai pas non plus entendu au sujet de Comores Aviation et des nombreux compatriotes de France qui ont perdu l'argent de leurs billets d'avion parce qu'ils ont voulu venir rendre visite leurs proches restés au pays et apporter un bol d'air à notre économie.

Dois-je vous rappeler que la diaspora comorienne que vous représentez auprès du Gouvernement de l'Union des Comores tient à son droit de vote. Je n'ai pas non plus entendu les démarches et les actions que vous auriez entreprises au sujet de l’application de la loi électorale relative au droit de vote et d’éligibilité des Comoriens de l’extérieur

Veuillez agréer, Monsieur le Haut-commissaire Chargé de la Diaspora, mes chaleureuses salutations.
                                                                                   
                                                                 Saïd Hamidou ALLAOUI
                                                                  Président du Club de réflexion ULEZI
                                                                  SG de la F.E.C

09 août 2012

DROIT DE REPONSE

 Réponse lettre ouverte au Gouvernorat Ngazidja


A

Monsieur le Coordonnateur Régional Diaspora Lyon.

 Le Secrétariat Général du Gouvernorat de Ngazidja a lu votre lettre ouverte adressée respectivement , au Président de la République, au Gouverneur de l'Ile de Ngazidja et au Maire de Moroni, concernant les ordures Ménagères des centres de matchées de la capitale fédérale.

Vous avez voulu commencer votre courrier par citer : gouverner c'est prévoir". et je souhaite vous rappeler que vouloir n'est pas synonyme de pouvoir:
Monsieur je vous explique la question des ordures ménagères dans  notre pays;

 Sur l'ensemble du territoire National , la question de la gestion des dechets est au centre des préoccupations, des autorités locales, des différentes localités, qui à travers les communes des regroupements communaux sont envus pour une solution globale des questions de ce genre.

Depuis fort longtemps on ramassait les ordures des marchés pour les déverser  sur des sites de fortunes un peu partout sur l'ile et récemment  sur l'ancien aéroport de Moroni.
Un appel d'offre a été lancé et l'entreprise de fils Mradabi faiçoil s'est vu attribué le marché de ramasser les ordures de la capitale moyennant une subvention mensuelle conséquente payée par le trésor publique de moroni.

Pour votre information ,la gestion des marchés   confié au Gouvernorat de Ngazidja par la  lois de la décentralisation  est sous la responsabilité de la mairie de Moroni.
 C'est lui qui recrute et paie les agents de ces marchés vu que la lois n'est pas mis en application.
L'élection des maires des futures communes  est attendue , pour aborder la question épineuse dont la délimitation des frontières communales.
La question des ordures qui se pose actuellement n'est pas d'ordre de collecte et transport mais non, c'est une question de traitement des ordures pour des fins agricoles mais aussi protéger l'environnement.
or ,traiter des ordures nécessite plusieurs paramètres :
Il faut étudier le nature des déchets.

La quantité des ordures par jour,/mois/année.
Étudier l'impact de l'environnement,l’hygiène et la santé des riverains.Tu sais très bien chaque village ne peut pas construire un site de traitement des dechets , encore moins  maitriser toutes les connaissances en la matière, comme la  précollecete, la collecte, le transport, le trie et la valorisation des déchets.je ne parle pas des dechets ultimes qui nécessitent des traitements spécifiques comme l'enfouissement.
L'expérience qu'a connu séléa dans le bambao a fait qu'il faut faire une étude sérieuse dans ce cas , pas d’improvisation.
Si aujourd'hui nous sommes confrontés au problème de ramassage des ordures de la capitale Fédérale, initialement envoyer des ordures dans le site actuel était une mesure provisoire qui par la durée  est devenu définitif.
Aucune étude n'a été menée, pour penser aux nombreuses habitations qui entourent l'ancien aéroport.
Je te rappelle également que la question foncière est loin d'être réglée pour que l'Ile puisse s'approprier un site sur l'ile.
Le Gouverneur avait consulté les populations de hamanvou et itsandra pour autoriser l'envoi des ordures  àn itsoudzou, mais en vain puisqu'e la population pose un certain nombre de conditions comme l’aménagement d'un site digne de nom pour éviter toutes les conséquences qui peuvent   être causées par le manque de traitement des déchets, les maladies, épidémies, la pollution de l’environnement, l'arrivée de toutes sorte d'oiseaux migrateurs qui peuvent provoquer des maladies sur notre faune et flore.
L'etat n'est pas capable de s'acheter une incinérateur comme font les pays développés.mais dans tout les cas, il faut une réflexion globale de toute la population d'accepter que les ordures qui s' empilent sur  les trottoirs des  rues de la capitale et les marchés , ne sont  pas produits  uniquement par les habitants de Moroni , comme beaucoup le croit mais c'est l'activité de toute la population de Ngazidja qui fréquente les marchés  quotidiennement.
Actuellement, seules les régions de Mitsamiouli et Mboudé qui se sont entendues et formée une Association intercommunale dénotée AI2M  a pu bénéficier un financement du PCD sur la construction d'un site de traitement des ordures.
Les travaux du site vont bon train , tous les déchets sauf les déchets ultimes seront traités et valorisés(fabrication du compost) , des gens sont déjà formés et la gestion sera confiée aux futurs mairies.
il faut alimenter le site de l'eau .C'est parmi les travaux qui restent à faire pour son   fonctionnement prévue  fin Août 2012.
Voila en gros , ce qu'il faut connaitre de cette question plutôt que de se permettre de dire des propos insensés qui ne sont pas méritoires à un ressortissant comorien qui vit dans un pays développé dont les questions de ce genre sont supposés maitrisées par ses concitoyens.
je vous souhaite fair partit de l'équipe du gouvernorat  sur le prochain mandat, pour  apporter du sang neuf pour le développement de notre Ile Ile.
Le Gouverneur est parti faire son petit pèlerinage  et il sera de retour dans les prochains jours s'il plait  à dieu.

le SG du Gouvernorat Ngazidja.
Mr Ali mohamed chissi.

 

08 août 2012

Lettre ouverte au Président de l'Union des Comores (les ordures ménagères à Moroni)

Objet : Lettre ouverte                                  

à

Mr Ikililou Dhoinine, Président de l'Union des Comores,   

Mr Mouigni Baraka Saïd Soilih, Gouverneur de l'île de Ngazidja, 

Mr Mahamoud Fakridine, Maire de la ville de Moroni,



Monsieur le Président de l'Union,
Messieurs,

"Gouverner c'est prévoir" disait Emile Girardin

Par protocole d'accord signé entre votre gouvernement, le gouvernorat de Ngazidja et la mairie de Moroni, vous avez fermé définitivement la décharge d'Itsambouni sans vous assurer qu'un site de substitution était déjà opérationnel.
Par cet acte, les ordures ménagères ne sont pas ramassées et jonchent les rues et les marchés de notre capitale.
Par cet acte, vous mettez en danger la santé de vos concitoyens particulièrement ce mois sacré de ramadan où l'organisme est très sensible aux attaques microbiennes et où notre capitale Moroni est sur fréquentée.
Après le risque épidémique dû aux intempéries d'avril dernier, le comorien est confronté à un autre risque d'épidémie dû, cette fois-ci, à l'incompétence de ses gouvernants.

Comment avez-vous pu fermer la décharge d'Itsambouni sans vous assurer que le site d'Itsoundzou (ou un autre d'ailleurs) était fin prêt pour accueillir les ordures ménagères ?

Comment se fait-il qu'une telle situation de crise ne constitue pas en soi un motif  pour former une cellule de crise, afin de résoudre rapidement et définitivement le problème des ordures ménagères de la capitale et des autres grandes villes de notre pays ?

Est-il normal, Monsieur le Président - Docteur Ikililou Dhoinine, que pendant que les citoyens sont en train de courir le risque d'attraper des maladies en faisant leurs courses du mois de Ramadan, les hauts dignitaires de l'Etat passent leurs temps dans les lieux de prêches au lieu de se préoccuper du bien-être de leurs administrés ?

Monsieur le Président, vous avez le devoir de protéger votre pays et par la même occasion vos concitoyens. Je vous demande donc de bien vouloir prendre vos responsabilités. 

Veuillez agréer, Monsieur le Président de l'Union des Comores, Monsieur le Gouverneur, Monsieur le Maire de la ville de Moroni,  l’expression de mon plus profond respect.

Saïd Hamidou ALLAOUI     
Président du club de réflexion ULEZI
SG de la FEC        

                                                             

                                                                                              

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