29 novembre 2017

Vu à la télé : vu à Africa24, première chaîne mondiale de l'information pour l'Afrique



                                                Résumé de la bibliographie (par Africa24):
Son parti, tout nouveau, s’appelle Ulezi (Unité travail justice progrès).
Son projet de société met en avant la mise en place des conditions favorisant le plein emploi, la justice sociale, la réforme des institutions, une éducation adaptée aux exigences du moment, l’arrêt de la présidence tournante, etc.
 M. Allaoui est connu au sein de la communauté comorienne de Lyon pour son implication dans le milieu associatif. Enseignant de mathématiques dans des collèges et lycées de Lyon de 2007 à 2009, il a intégré Pôle emploi en Rhône-Alpes comme chargé d’études économiques et statistiques et conjoncturiste du service statistiques, études et évaluations à la direction de la stratégie et des relations extérieures de l’agence française pour l’emploi.

TALK avec Babylas Boton
Au début du mois de novembre 2017, je fus l'Invité de l'émission TALK de l'impertinent Babylas Boton, Un journaliste qui n'a pas l'habitude qui de caresser ses invités dans le sens du poil. 
TALK est une émission de Africa 24, la première chaîne mondiale de l'information pour l'Afrique

Partie 1 / 2 de l’émission : 



Partie 2/ 2 de l’émission : 



iDJ : l’invité du Jour avec Fanny Mounichy
J'ai eu l'honneur de représenter le parti Ulezi sur le plateau d'invité du jour de Fanny Mounichy sur Africa 24 pour parler des asssises nationales et défendre le mémorandum du parti rédigé à cet effet.
Le contentieux Mayotte fut évoqué lors de cet échange.

Pour accéder à l'émission de cliquer ci-après



Polititia : Un débat contradictoire animé par Richard Togbé
Ce mardi 14  novembre 2017 à 15h00 temps universel, je me suis exprimé sur le sujet des assises nationales à travers un débat organisé par Richard Togbé dans son émission POLITITIA de Africa24. En face de moi, défendeur de la position de Ulezi à travers le mémorandum du parti, se trouvait Monsieur Mahamoud Wadaane écrivain, ancien candidat aux élections présidentielles de 2016 et de Madame Nasserdine Hayatti, azaliste venue défendre la position de la majorité présidentielle.

Les thèmes abordés au cours de cet émission : 
  • Les assises nationales ; première partie de l'émission



  • La présidence tournante aux Comores, deuxième partie de l'émission




  • Mayotte.



Bon visionnage

13 octobre 2016

La nécessaire réforme du marché du travail ou comment réorienter notre politique économique

(Lu dans Al-watwan aux Comores le 10 octobre 2016)

Il est des situations économiques que l’on ne peut continuellement ignorer comme celle de l’opacité du marché du travail. Y entrer et en sortir victorieux ressort du miracle, singulièrement si l’on est un jeûne âgé entre 18 et 25 ans voire 30 ans. L’économie comorienne  comme celle de plusieurs pays est basée fondamentalement sur l’agriculture. Depuis la fin de la deuxième guerre mondiale, de la crise du pétrole des années 70, de l’avènement des nouvelles technologies et de la mondialisation l’économie mondiale s’est structurellement modifiée et s’est tournée peu à peu, des secteurs primaire et secondaire vers le tertiaire. Plusieurs pays occidentaux ont vite adapté leurs politiques économiques. Il est temps que les autorités comoriennes, notamment les élus adoptent très rapidement les réformes structurelles nécessaires du marché du travail et optent pour une politique économique compétitive.
Quelques pistes de réflexions sont à explorer. Certaines relèvent du cadre législatif et demandent plutôt de la volonté politique pour dépoussiérer le code du travail. Les autres dépendent de l’organisation même des institutions du chômage et de leurs engagements dans leurs missions.
Le plus grand défi auquel les nouvelles autorités sont confrontées (à mon sens) est de lutter contre la pauvreté et la précarité. D’un premier abord, le gouvernement a intérêt à envisager très rapidement des réformes nécessaires pour vaincre ce chômage structurel.
En effet, le marché du travail comorien a besoin d’être reformé, pour permettre le pays de faire face aux nombreux défis et autres mutations économiques mondiales. Pour y parvenir le gouvernement devrait rapidement plancher sur un projet de loi travail qui définit des règles pour tous en matière d’organisation, en matière de temps de travail, en matière de salaire minimum ainsi que les différentes sortes de contrats de travail qui lient l’Etat, les entreprises, les syndicats et les actifs.
Il convient d’engager des négociations avec les différents acteurs de l’économie pour réglementer le temps de travail hebdomadaire, le fixer à 37heures. Pourquoi ne pas copier sur la France qui en adoptant la réduction du temps de travail à 35 heures par semaine, a permis de créer quelques 350 000 emplois. Une autre mesure qui pourrait  aider à développer l’économie et relancer la croissance à inclure dans ledit projet de loi est d’envisager de fixer un salaire minimum légal. Ce salaire minimum devrait être révisable  chaque année selon l’inflation. Certes les patrons ont une aversion avérée pour une telle mesure, mais cela est prouvée, la mise en place d’un salaire minimum permet de booster l’économie et relancer la croissance.
Dans un autre registre et toujours dans le cadre législatif il convient de mettre en place et développer le concept de “buy comorian act“ en s’inspirant du “buy american act“ en vue de favoriser les artisans comoriens. On ne peut être pour l’ouverture du marché et contre le protectionnisme et voir importer dans le pays en quantité inestimable des meubles et autres produits et articles au détriment de l’artisan et du créateur comorien, et rester indifférent. Il est urgent d’agir sur ce volet là aussi pour non seulement œuvrer en faveur de la production locale - ce qui relancerait à terme la formation professionnelle et encouragerait notre jeunesse à s’y intéresser - mais aussi et surtout cela contribuerait à réduire le déficit de notre balance commerciale, un des nombreux facteurs de notre sous-développement.
En deuxième lieu, il faut se retourner du côté des institutions qui s’occupent des questions de société, de la démographie et de l’emploi, notamment l’Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques et Démographiques (INSEED) et la maison de l’emploi.
D’abord, une étude sur la démographie et son évolution parait indispensable. En somme, combien sommes-nous et combien parmi les comoriens actifs sont à la recherche d’un emploi. Récemment, l’INSEED a lancé une opération de recensement. C’est bien une initiative encourageante. Mais il faut aller plus loin. L’Inseed devrait approfondir ses enquêtes en dénombrant aussi la part des chômeurs dans la population. Quelles sont les catégories de la population qui sont les plus fortement touchées parmi les demandeurs d’emploi.
Dans son volet « études économiques », l’Inseed devrait beaucoup se préoccuper du comportement de notre économie notamment « des constantes » qui sont le taux de croissance (du PIB), le taux d’inflation, le taux d’exportation et le taux de chômage. Pour aider efficacement les politiques à la décision, l’Inseed devrait rapidement déterminer le taux de croissance à partir duquel l’économie comorienne crée de l’emploi par rapport au nombre d’actifs qui rentrent chaque année sur le marché du travail.
Du côté de la maison de l’emploi. Cette institution inaugurée sous le Président Ikililou, devenue coquille vide, devrait se redéployer et déployer les moyens pour fournir régulièrement - je dirais mensuellement – les chiffres du chômage et leurs évolutions catégories par catégories, selon les définitions du bureau International du Travail (BIT). La maison de l’emploi aurait aussi pour missions principales :
1)      de trouver un travail aux demandeurs d’emploi ;
2)      de proposer des formations adaptées afin de permettre un meilleur “matching“ entre offres et demandes ;
3)      d’accompagner les initiatives créatrices d’entreprises en facilitant aux porteurs de projets l’accès aux prêts bancaires ;
Mais il serait surtout heureux qu’une politique en direction des comoriens de l’extérieur notamment ceux de la diaspora comorienne de France soit vite initiée afin de  stopper “la fuite des cerveaux“ et faire venir les nombreuses compétences comoriennes éparpillées dans le monde. Ces derniers, venus en nombre, pourraient insuffler un vent nouveau dans notre économie. Ils contribueraient aussi au changement de mentalités dont nous avons tant besoin en nous apportant cette fameuse culture de résultats. Leur faciliter l’accès aux crédits verrait la création de nombreuses entreprises ce qui réduirait le taux de chômage.
Enfin, investir pour l’emploi c’est investir pour le développement économique et donc pour la croissance. Réorienter la dépense publique en mettant en place des mesures incitatives, des aides à l’embauche et soutenir les employeurs à recruter paraît incontournable en l’état actuel des choses.
En conclusion, développer une politique économique en faveur de l’emploi en engageant à la fois toutes ces initiatives permettrait de tendre à terme vers l’objectif fixé par le président de la république : “ Un jeune, un emploi“.


                                                                                                                         Saïd Hamidou ALLAOUI

11 juin 2016

Vers une embellie de l’économie comorienne

(Lu dans la presse comorienne le 08 et 09 juin 2016)

Ces derniers mois l’économie française connait une conjoncture favorable à la croissance économique. Il faut espérer que les nouvelles autorités fraîchement élues dans notre pays sauront rapidement mettre en place les réformes structurelles nécessaires permettant de mieux asseoir cette bouffée d’oxygène qui parviendra chez nous certainement.

En effet, la diaspora comorienne de France se compte par dizaines de milliers. On estime aujourd’hui à plus de 320 000 comoriens sur le sol français, soit un peu plus du tiers de la population comorienne. Aussi, le tiers de cette forte communauté comorienne de France habite à Marseille, ville où le chômage coiffe les 13 %. Plusieurs comoriens de la diaspora y ayant élu domicile, sont victimes de ce fléau.

Par ailleurs, la France connait trois trimestres successifs de croissance positive de son PIB : +0,6 % au premier trimestre 2016. Pour toute l’année 2016, l’Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques (INSEE) mise sur une progression du PIB à +1,7 %.  
Dans un autre registre, un économiste américain du nom d’Arthur OKUN établit une relation entre taux de chômage et taux de croissance pour prévoir le nombre des chômeurs dans un pays. Pour la France, la loi Okun stipule qu’il faut que l’économie retrouve une croissance du PIB équivalente à +1,9 % (+1,5 % pour certains).

Ainsi par extrapolation, si l’économie française arrive à décoller et que la croissance du PIB français se confirme aux prévisions de l’INSEE, le chômage baissera, plusieurs milliers d’emplois se créeront, les comoriens de la diaspora bénéficieront de cette relance économique et par ricochet la relance économique viendra sonner à notre pays. Encore faut-il savoir l’accueillir.
Pour ce faire, il faudrait au préalable que le pouvoir actuellement en place adopte les réformes structurelles nécessaires devant consolider une économie en mal à se développer pour prolonger les effets de la relance économique française aux Comores. Certaines réformes me semblent urgentes :
  • Canaliser les flux monétaires de la diaspora via les agences de transfert d’argent et des bagages du voyageur en privilégiant des canaux beaucoup plus classiques (le réseau bancaire), mettre à disposition de la diaspora des guichets bancaires accessibles en France à moindre coût (ou gratuit) afin de développer la bibancarisation et faire contribuer les agences de transfert de fonds, à hauteur d’un taux dissuasif des sommes confiées.
  • Encourager l’épargne de nos compatriotes de l’extérieur à travers un produit bancaire via la bibancarisation avec une rémunération plus intéressante, en tout cas à un taux d’intérêt supérieur au taux d’intérêt du livret A français
  •  Mettre en place une caisse de dépôt et d’accompagnement pour les infrastructures qui devrait avoir pour objet l’accompagnement de la politique des grands travaux de l’Etat, tels que les infrastructures routières, portuaires, aéroportuaires et la politique du logement… en se servant des fonds du livret de la diaspora et les autres fonds provenant de l’aide extérieur.
  • Relancer à la fois la consommation et l’investissement des particuliers en mettant en place une banque des initiatives populaires qui accompagnera les créateurs d’entreprises dans leurs initiatives et soutiendra les investisseurs afin de créer des emplois. Cet outil permettra aux entreprises d’accroître leurs productions à partir du crédit et aux ménages (les particuliers) de satisfaire leurs besoins par la consommation.
  • Exiger de la Banque Centrale des Comores à soutenir l’économie du pays en intéressant les banques du réseau par des taux directeurs avoisinant les 0 % (comme le pratiquent actuellement la Federal reserve et la BCE) facilitant ainsi les demandes de crédits pour la création des Petites et Moyennes Entreprises ainsi que les très Petites entreprises notamment les artisans afin que ceux-ci puissent se refinancer facilement. Lutter aussi contre l’inflation est une des missions essentielles de la BCC, elle ne doit pas la prendre à la légère.


                                                                                                                       Saïd Hamidou ALLAOUI

                                                                                                                           Economiste Statisticien

01 janvier 2016

Bonne et Heureuse année 2016

Mes chers compatriotes,

Par mon statut de Candidat du parti Ulezi aux élections présidentielles de l'Union des Comores, je formule à votre adresse, et à l'ensemble du peuple comorien, aussi bien les comoriens de l'extérieur comme ceux qui vivent à l'intérieur de nos frontières, mes meilleurs vœux les plus chers de santé ainsi que de réussite dans toute entreprise. Je forme également un autre vœu, celui de voir mon pays, les Comores, prendre les voies du développement et sortir de la misère.
  
Mes chers compatriotes,
Je m'adresse à vous en ce 1er jour de l'année 2016 pour vous dire que je suis prêt à relever le défi, en qualité de candidat aux élections présidentielles, celui de faire de l'Union des Comores un pays innovant, compétitif et écologique. Nous avons des ressources puissantes pour être dans le peloton de tête des pays du Canal de Mozambique et de l'Océan indien. Nos ouvriers, nos employés, nos cadres, nos agriculteurs, nos entreprises, nos chercheurs, nos artistes, nos créateurs et notre diaspora débordent de compétences, d'imagination et d'initiatives. Nos jeunes sont énergiques et créatifs. Il faut leur faire confiance et leur donner les moyens de leur autonomie.

L'Afrique, (celle que René Dumont disait mal partie), est repartie, cette fois ci dans la bonne direction et à toute vitesse. Mais nous comoriens, nous avons tous les atouts pour réussir dans la compétition africaine, mondiale en bâtissant, dans ce pays conquérant, ce pays des sultans batailleurs, un nouveau modèle économique, social et écologique, qui donnera à l'Union des Comores une génération d'avance. Nous le pouvons, je le sais.
Je veux aussi restaurer la justice associée à la promesse républicaine.
Les comoriens doivent pouvoir vivre de leur travail, avec des emplois qui valorisent et permettent de progresser.
Les jeunes doivent pouvoir faire des projets de vie et de travail. Les parents doivent pouvoir éduquer et protéger leurs enfants. Chacun doit avoir accès aux soins et à un logement digne.
Nos anciens ont droit à une retraite décente et à une prise en charge de la perte d'autonomie par la solidarité nationale. C'est possible, nous avons les moyens, et je le ferai si vous me donnez mandat.

Je veux donner une voix à notre pays dans le monde.
L'Union des Comores, avec une diplomatie appropriée, doit œuvrer pour la paix, la stabilité, la démocratie et la prospérité du monde pour faire de ces îles paradisiaques un havre de paix en les connectant avec l'extérieurs et ce aussi bien par les transports, que par les voies de communication. Mais également une connexion interne par les infrastructures routières, portuaire et aéroportuaires, ainsi qu'une augmentation de la capacité d'hébergement, tout cela afin que le tourisme ait son sens dans notre pays. Je veux enfin réinstaurer les valeurs républicaines inspirées d'un islam sunnite et rassembler dans la justice. Tout cela est possible grâce à un vrai souffle démocratique
  
Mes chers compatriotes et amis,
A l'occasion de cette nouvelle année 2016 à l'approche des élections présidentielles, je prie ALLAH d'accorder sa grâce, sa bonté au peuple comorien, ceux qui vivent au sein des quatre îles, Maoré, Ndzuani, Mwali, Ngazidja, ainsi qu'aux autres comoriens qui vivent à l'extérieur.
J'adresse aussi mes vœux à tous les peuples du monde entier, avec une pensée particulière, à ceux qui sont asservis, martyrisés, qui luttent pour la justice et la liberté dans le monde.


Bonne et heureuse année 2016 à toutes et à tous

Haya na rendeleye

Saïd Hamidou ALLAOUI
Candidat aux élections présidentielles
 de l'Union des Comores

24 septembre 2015

Bonne fête de l'aïde el-moubarak 2015

Mes chers compatriotes,
Par mon statut de Candidat du parti Ulezi aux élections présidentielles de l’Union des Comores, je formule à votre adresse, mes chers compatriotes, à l’endroit de l’ensemble du peuple comorien, aussi bien les comoriens de l’extérieur comme ceux qui vivent à l’intérieur de nos frontières, à l’occasion de la fête de l’Aïde-el-adha al-Moubarak, mes meilleurs vœux les plus chers. Qu’Allah agrée nos prières. Qu’il nous prodigue assez de forces dans la piété et nous écarte de la perversion de Cheytan et des pêchés. Je forme aussi un autre vœu, celui de voir mon pays, les Comores, prendre les voies du développement et sortir de la misère.

Mes chers compatriotes,
Comme vous le savez, cette année, après un mois de Ramadan difficile dans notre cher pays: absence d’électricité accompagnée de plusieurs mois de salaires impayés, etc…, le Hadj a encore été plus difficile. Les compatriotes qui sont partis accomplir le cinquième pilier de l’Islam ont souffert et souffrent encore des mauvaises conditions de transport et d’insalubrité dans les logements où ils devaient passer une partie de leurs séjours, nous le savons tous et cela, depuis leurs prises en charge par les agences et autres structures de l’Etat. Que le très Haut leur vienne en aide. Aussi, nous nous devons de faciliter les conditions de prise en charge de nos pèlerins afin qu’accomplir le Hadj ne soit plus un parcours difficile, le parcours du combattant.
Beaucoup d’entre vous sont heureux d’être en famille en cette journée de fête. Mais je pense aussi à ceux qui apprécient moins cette journée car ils vivent encore plus - difficilement - leurs pauvretés. En effet, je n’oublie pas ces chefs de familles qui ont du mal à nourrir leurs conjoints et enfants, c’est redoutable. Je suis très sensible à leurs soucis et à leurs détresses. A toutes celles et à tous ceux qui sont dans la maladie, dans l’isolement, dans la peine et dans les épreuves je leur adresse toute ma sympathie et toute ma solidarité.

Mes chers compatriotes,
Je m'adresse à vous en ce jour béni pour vous dire que je suis prêt à relever le défi, en qualité de candidat aux élections présidentielles, celui de faire de l’Union des Comores un pays innovant, compétitif et écologique. Nous avons des ressources puissantes pour être dans le peloton de tête des pays du Canal de Mozambique et de l’Océan indien. Nos ouvriers, nos employés, nos cadres, nos agriculteurs, nos entreprises, nos chercheurs, nos artistes, nos créateurs et notre diaspora débordent de compétences, d'imagination et d'initiatives. Nos jeunes sont énergiques et créatifs. Il faut leur faire confiance et leur donner les moyens de leur autonomie.
L’Afrique, (celle que René Dumont disait mal partie), est repartie, cette fois ci dans la bonne direction et en toute vitesse. Mais nous comoriens, nous avons tous les atouts pour réussir dans la compétition africaine, mondiale en bâtissant, dans ce pays conquérant, ce pays des sultans batailleurs, un nouveau modèle économique, social et écologique, qui donnera à l’Union des Comores une génération d'avance. Nous le pouvons, je le sais.
Je veux aussi restaurer la justice associée à la promesse républicaine.
Les comoriens doivent pouvoir vivre de leur travail, avec des emplois qui valorisent et permettent de progresser.
Les jeunes doivent pouvoir faire des projets de vie et de travail. Les parents doivent pouvoir éduquer et protéger leurs enfants.Chacun doit avoir accès aux soins et à un logement digne.
Nos anciens ont droit à une retraite décente et à une prise en charge de la perte d'autonomie par la solidarité nationale. C‘est possible, nous avons les moyens, et je le ferai si vous me donnez mandat.

Je veux donner une voix à notre pays dans le monde.
L’Union des Comores, avec une diplomatie appropriée, doit œuvrer pour la paix, la stabilité, la démocratie et la prospérité du monde pour faire de ces îles paradisiaques un havre de paix afin que le tourisme ait son sens dans notre pays. Je veux enfin réinstaurer les valeurs républicaines inspirées d’un islam sunnite et rassembler dans la justice, tout cela est possible grâce à un vrai souffle démocratique


Mes chers compatriotes et amis,
A l’occasion de cette fête de l’Aïde-el-Kabir, je prie ALLAH d’accorder sa grâce, sa bonté au peuple comorien, ceux qui vivent au sein des quatre îles, Maoré, Ndzuani, Mwali, Ngazidja, ainsi qu'aux autres comoriens qui vivent à l'extérieur.
J’adresse aussi mes vœux à tous les musulmans du monde entier, à tous les peuples du monde, avec une pensée particulière, à ceux qui sont asservis, martyrisés, qui luttent pour la justice et la liberté dans le monde.


Bonne fête
Haya na rendeleye

Saïd Hamidou ALLAOUI
Candidat aux élections présidentielles

de l’Union des Comores
http://saidallaoui.blogspot.com

Vu à la télé : vu à Africa24, première chaîne mondiale de l'information pour l'Afrique

                                                 Résumé de la bibliographie (par Africa24): Son parti, tout nouveau, s’appelle U...